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Au fil d’un récit retraçant ses quatorze premières années de militantisme, Jacques Fleury, acteur et témoin privilégié, tout en proclamant un amour intact aux idéaux qui ont justifié son engagement, retrace les débats qui animent la vie de la SFIO jusqu’au jour où elle disparaît dans le parti d’Épinay.
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Lorsque Jacques Fleury adhère en 1959 à la SFIO – le parti socialiste de l’époque –, le gaullisme est omnipotent et le parti communiste est hégémonique à gauche. Les socialistes, usés par le pouvoir auquel ils ont participé tout au long de la IVe République, s’interrogent sur le devenir de leur parti. Faut-il abandonner les idéaux définis par Blum dans la Déclaration de principe de la SFIO ou faut-il s’y accrocher ? Faut-il rechercher la constitution d’un grand parti réformiste ou tenter d’effacer le congrès de Tours ?
Au fil d’un récit retraçant ses quatorze premières années de militantisme, Jacques Fleury, acteur et témoin privilégié, tout en proclamant un amour intact aux idéaux qui ont justifié son engagement, retrace les débats qui animent la vie de la SFIO jusqu’au jour où elle disparaît dans le parti d’Épinay.
Ce faisant, il donne aux historiens de la gauche française un matériau précieux sur le mouvement socialiste des années 60, ses alliés, ses adversaires, ses débats internes souvent rudes. Il nous fait vivre au quotidien ses chefs et ses militants de base, avec des portraits de Guy Mollet, Gaston Defferre, François Mitterrand, Pierre Mauroy, Georges Guille, etc.
Il nous livre des témoignages inédits sur une époque aujourd’hui méconnue, celle où se constituait peu à peu le nouveau parti socialiste qui, comme le dit François Hollande dans sa préface, « n’est pas né de nulle part ».
Jacques Fleury est ancien député de la Somme et maire de Roye.
ISBN : 2-909634-29-9
320 pages,
Ft. : 14 x 20,5 cm
Prix public : 18 euros
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