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Jean-Jacques Piette est né le 18 juillet 1940. Il rejoint la SFIO en 1962, où il assiste Guy Mollet dans sa
remise en cause doctrinale et sa recherche de l'union de la gauche. Il occupe diverses fonctions
(dirigeant local, puis régional et national). Il partage cet engagement avec un parcours de dirigeant
d’entreprise de dimension nationale. Il est de ceux qui pronèrent le non au référendum sur l’Europe et
maintiennent une fidélité à la synthèse élaborée par Jaurès en 1905.
Michelle Perrot est professeure émérite des universités. Historienne et féministe, elle est spécialiste du
XIXe siècle. Elle produit et présente Les Lundis de l’Histoire sur France Culture. Elle a notamment
travaillé sur les mouvements ouvriers (Les ouvriers en grève, Mouton), les enquêtes sociales, la
délinquance et le système pénitentiaire. Elle a contribué à l’émergence de l’histoire des femmes et a
dirigé, avec Georges Duby, l’Histoire des femmes en Occident (5 vol., Plon, 1991-1992). Elle a publié
Mon histoire des femmes, Le Seuil, 2006, Mélancolie ouvrière chez Grasset, 2012. Michelle Perrot a
obtenu le Prix Femina Essai en 2009 pour Histoire de chambres, Le Seuil.
Ina Piperaki, Docteur en pharmacie (phD), universitaire et pharmacienne d’officine à Athènes, a été
directrice de la recherche et du développement d’une filiale grecque d’une multinationale
pharmaceutique. Elle multiplie les conférences à travers l’Europe sur des sujets philosophiques,
laïques, mais aussi scientifiques et médicaux.
Jean-Michel Reynaud, directeur du développement d’un groupe coopératif de formation, président
honoraire de la section des Finances du Conseil économique, social et environnemental, a été cadre
bancaire et responsable syndical. Il est spécialisé en intelligence économique, en philosophie et dans
la défense de la Laïcité.
Michel Rocard est ancien Premier ministre, aujourd’hui député européen. Diplômé du Centre d´études
des programmes économiques (CEPE) et de l’ENA, Inspecteur général des finances, il a été secrétaire
national du Parti socialiste unifié (PSU), député de la 4ème circonscription des Yvelines, maire de
Conflans-Sainte-Honorine, ministre d´Etat, chargé du Plan et de l´aménagement du territoire et
ministre de l´Agriculture et Premier secrétaire du Parti socialiste.
Jacques Schor, président d’une banque nationalisée en 1981 puis fondateur d’un groupe industriel,
ancien président de la Fédération de l'imprimerie et de la communication graphique.
Il préside le Cercle Galilée.
Françoise Sanquer est médecin depuis plus de 25 ans et sexoanalyste. Elle est aussi chro- niqueuse
pour France Bleue et pour divers médias. Elle partage son temps entre la Bretagne et Paris.
Pierre-Luc Séguillon, rédacteur en chef de Témoignage chrétien, directeur du service politique de TF 1,
éditorialiste à LCI, Itélé, BFM, et journaliste politique, animateur du Grand Jury avec RTL.
Alain Simon, haut fonctionnaire, est membre du Grand Orient de France depuis une trentaine d’années.
Il est Conseiller de l’Ordre depuis juin 2011. Essayiste il a publié de nombreux ouvrages traitant de
culture, de laïcité et de droit au logement.
Danielle Simonnet est conseillère d’orientation psychologue, conseillère de Paris et secrétaire nationale
du Parti de Gauche. Elle a été désignée par le PG pour conduire des listes autonomes aux élections
municipales de 2014 dans la capitale. Élue-militante depuis 2001, elle a pris part à nombre de luttes
sociales, écologiques et citoyennes parisiennes.
Benoît Schneckenburger, docteur et agrégé de philosophie, est spécialiste de théorie politique
et du matérialisme. Membre du bureau national du Parti de Gauche et militant du Front de Gauche,
il a publié Apprendre à philosopher avec Épicure (Ellipses) et Hobbes, Léviathan chapitres 13
à 17 (Gallimard Folioplus). Il enseigne la philosophie en lycée à Paris et à l’université Paris 8.
Ce Manuel de formation rend clairs les principes du matérialisme historique et ouvre sur les perspectives qu’il rend possible. Il rappelle quelle a été son origine, avant Marx, et comment, aujourd’hui encore, il nous permet une critique informée du capitalisme.
Ne faut-il pas alors voir dans la confusion autour du mot « populisme » la raison d’être d’un concept qui masque avant tout une défiance face au peuple et à la démocratie ? Le peuple a toujours fait peur, le libéralisme produit les mécanismes pour le bâillonner. Fantasme des oligarques, le populisme exprime leur haine du peuple.