Gauche. Conversion républicaine ou conversion libérale Agrandir l'image

Gauche. Conversion républicaine ou conversion libérale

172

New product

Les nationalisations de 1982 s’entendent comme un élément clé d’une stratégie « industrialiste » faisant appel à l’effort accru dans le domaine de la recherche et de l’investissement. Bien vite, il apparaît pourtant que, pour une partie de la gauche, la logique « industrialiste » doit s’éclipser devant la volonté présidentielle de maintenir « l’autonomie de gestion » des entreprises nationalisées.

Plus de détails

En savoir plus

En mai et juin 1981, les Français donnent au Parti socialiste toutes les responsabilités. Le « Projet socialiste » de 1980 peut s’appliquer. Un puissant effort de modernisation du pays est possible. Ainsi, les nationalisations de 1982 s’entendent comme un élément clé d’une stratégie « industrialiste » faisant appel à l’effort accru dans le domaine de la recherche et de l’investissement. Bien vite, il apparaît pourtant que, pour une partie de la gauche, la logique « industrialiste » doit s’éclipser devant la volonté présidentielle de maintenir « l’autonomie de gestion » des entreprises nationalisées. Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Industrie, décide de démissionner le 22 mars 1983 pour protester contre le « tournant libéral » qui abandonne à la fois l’ambition industrielle et s’accroche au Système monétaire européen.

On le constate : une sortie (provisoire) du SME aurait donné des marges de manœuvre aux entreprises françaises. Face à ces abandons, le CERES a tenté de définir une alternative qui ne soit pas une « alternative d’échec ».
La République, l’idée républicaine, apparaissent alors comme le socle possible de l’action d’une Gauche qui choisirait de ne pas flirter avec le néolibéralisme. Tel a été l’enjeu de la bataille menée de mai 1981 à la défaite législative de mars 1986.

Avis

Aucun avis n'a été publié pour le moment.

Donnez votre avis

Gauche. Conversion républicaine ou conversion libérale

Gauche. Conversion républicaine ou conversion libérale

Les nationalisations de 1982 s’entendent comme un élément clé d’une stratégie « industrialiste » faisant appel à l’effort accru dans le domaine de la recherche et de l’investissement. Bien vite, il apparaît pourtant que, pour une partie de la gauche, la logique « industrialiste » doit s’éclipser devant la volonté présidentielle de maintenir « l’autonomie de gestion » des entreprises nationalisées.

4 autres produits dans la même catégorie :

Les clients qui ont acheté ce produit ont également acheté...