Belles et Rebelles, les deux rives

« Comment conjuguer deux cultures quand on appartient à deux rives ?
Faroudja Amazit, née à Neuilly de parents algériens, dresse le portrait de femmes qui ont embrassé les deux bords de la Méditerranée (Fadela Amara, Soumia Belaidi Malinbaum, Malika Boulahis, Djura, Fadela Elbbadj, Djima Kettane, Rayhana).
Pendant quelques instants, elles ôtent « leur voile » sans interdit et livrent avec pudeur et émotion leur différence, leurs peurs, le poids du silence et du regard des autres. Elles nous racontent leur chemin à la recherche de la liberté et de la dignité.
Elles se prêtent également au jeu de la fiction en imaginant la route qui les attendait à l’intersection de leur destin.
Un livre riche en émotions où des femmes, façonnières de leur vie, ont puisé au fond d’elles-mêmes force, courage et soif de vaincre.
Aujourd’hui chanteuse, auteur, politique ou autre, elles sont le témoignage de ces femmes « belles et rebelles » réconciliées avec leur passé. Un espoir, une fierté pour toutes les générations. »
Doriane Maarek.

La liberté, Faroudja Amazit l’a recherchée depuis ses plus jeunes années pour construire son propre chemin de vie, malgré un sentiment de rejet dû à ses origines kabyles, au silence étourdissant de sa mère, et aux frustrations liées à son milieu modeste, en plein Neuilly, dans les années soixante. De sa solitude, de ses blessures, de ses oscillations entre valeurs traditionnelles et modernité, elle a fait son miel. Aujourd’hui, femme libre et indépendante, elle est un véritable exemple de diversité au sein de la Maison « aux quatre lettres d’or » pour laquelle elle travaille depuis une vingtaine d’années.

ISBN : 978-2-916333-90-8
152 pages
Ft. 20 x 24 cm
Prix public : 21 euros

«De belles photos, un format inhabituel, une composition peu ordinaire. Faroudja Amazit (…) a de nouveau pris la plume parce qu’elle veut voir les femmes de « l’autre rive » de la Méditerrannée, celles de sa Kabylie natale et de tout le Maghreb, lever la tête et faire leurs choix.»
Valérie Mahaut, Le Parisien, 4 octobre 2011.